Les forces yéménites ont mené une frappe d’avertissement à Hadramaout
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yehya Sarii, a déclaré que « le navire pétrolier a violé la décision rendue par les autorités compétentes d’interdire le transport et l’exportation des dérivés pétroliers souverains du Yémen », rapporte la télévision yéménite AlMasirah.
Et d’ajouter : « le message d’avertissement est venu après avoir informé les autorités compétentes du navire de la décision basée sur les lois yéménites », soulignant que « le navire a été traité par des mesures de précaution, par lesquelles nous tenions à préserver la sécurité de son équipage et la sécurité des infrastructures du Yémen ».
M.Sarii a prévenu que « les forces armées yéménites n’hésiteront pas à accomplir leur devoir de stopper et d’interdire tout navire tentant de piller les richesses du peuple yéménite ».
« Les forces yéménites sont capables de lancer davantage d’opérations d’avertissements dans le but de défendre notre grand peuple et de protéger ses richesses face au pillage », a-t-il encore assuré.
M.Sarii a dans ce contexte renouvelé son appel à toutes les entreprises pour « qu’elles se conforment pleinement aux décisions de l’autorité de Sanaa, en s’abstenant de toute contribution au pillage des richesses yéménites ».
Deux drones kamikazes
La déclaration des forces armées yéménites est intervenue quelques heures après une attaque aux drones sur le port de Dabba à Hadramout, au moment de l’approche d’un navire qui tentait de transporter du pétrole.
Des sources locales yéménites ont fait état de la fermeture de la route reliant les villes de Moukalla et Ash Shihr, suite aux explosions qui ont visé le port pétrolier de Dabba.
Pour sa part, le gouverneur de Hadramout nommé par l’Arabie saoudite, Mabkhout ben Madi, a déclaré que « deux drones kamikazes ont ciblé le port pétrolier de Dabba, sans causer de dégâts », rapporte la télévision libanaise AlMayadeen.
Ben Madi a expliqué que « la première frappe a eu lieu entre le navire et la bouée. Alors que la deuxième attaque était plus proche du navire grec ».
Il convient de noter que « le navire devait accoster dans le port de Dabba, depuis une semaine, mais il est resté à l’extérieur des eaux territoriales en raison de menaces ».
Al Manar
